La fin d'un mythe - Fin de l'intrigue du Magicien de la Torture.
Malgré la condamnation de celui que l'on appelle le Magicien de la Torture, reconnu coupable du meurtre de huit jeunes hommes en l'espace de 4 ans, le soulagement n'a été que de courte durée. Tout le monde pensait que cette histoire était enfin résolue, que le dernier meurtre du Magicien avait été celui de trop, permettant son arrestation, ce qui a été effectivement le cas. Pourtant, il n'a pas fallu attendre plus d'un mois après son arrestation pour que d'autres meurtres commencent à survenir, et ce dans les mêmes circonstances que celles privilégiées par le Magicien lui-même.
Le doute s'est de suite semé dans l'esprit de la population locale, on a même commencer à remettre en cause le jugement rendu ainsi que la fiabilité et les compétences de la police sur cette enquête : a-t-on arrêté le bon tueur en série ? S'agit-il de l’œuvre d'un copycat ou d'une association de fans dérangés ? Quand est-ce qu'on sera enfin en sécurité dans les rues du Vices District, connu avant tout pour être un quartier de divertissement et non de mise à mort ?
Ce n'est qu'un an et demi plus tard que l'histoire commence à prendre une nouvelle tournure pour le moins déterminante. Le Magicien en prison devient un homme fébrile, plus pâle qu'il ne l'a jamais été auparavant. Il est constamment surveillé pour éviter que d'autres prisonniers n'attentent à sa vie, finalement, il vit presque exclusivement reclus dans sa cellule.
Cela ne l'empêchera pas de finir comme ses huit victimes : torturé un long moment avant d'être exposé nu, baignant dans son propre sang, étendu comme par magie en plein milieu d'un couloir adjacent à sa cellule.
Le coupable n'a pas été difficile à retrouver puisqu'il s'agissait d'un autre prisonnier, Henry Y. Phop, tranquillement installé dans la cellule du Magicien, sur son lit, en train de lire un livre. Enfin lire est un bien grand mot, disons plutôt qu'il cramponnait le livre de ses mains tâchées de sang en attente de la découverte de son méfait.
modus operandi
Cet homme avait été arrêté par rapport à un trafic de drogues qu'il avait intégré quelques mois avant son arrestation, il reconnait aujourd'hui s'être fait arrêter volontairement pour un motif insignifiant selon ses propos car il souhaitait avant tout pouvoir pénétrer la prison de Rikers Island, là où vivait reclus feu le Magicien de la Torture. Phop était un artiste dérangé, copycat zélé, admirateur du travail du Magicien, jamais de sa personne Il lui en voulait par ailleurs de s'être laissé attraper si facilement à cause de son dernier meurtre si médiocre par rapport aux précédents.
Ainsi Phop a décidé de reprendre le flambeau, tuant à son tour pas moins de 3 personnes, exultant de joie alors qu'un vent de panique nouveau soufflait sur la ville simplement à cause de sa volonté. Cependant, il n'avait pas imaginé que bien vite, ses meurtres indifféreraient les médias comme la population. On commençait même à lire sur internet que le Magicien de la Torture, s'il était toujours en liberté, était sacrément ringard de faire toujours la même chose, sans aucune évolution depuis des mois.
L'ego fut touché, il lui fallait à présent trouver un moyen de surpasser le maître puisque le copier, quand bien même il y avait mis toute son âme, n'était pas suffisant pour cette bande d'ingrats. L'idée de rencontrer en personne le Magicien prit un sens plus concret dans son esprit, bien sûr qu'il y avait déjà pensé mais à l'époque, il l'admirait encore bien trop pour vouloir rendre la chose possible, ce qui n'était à présent plus d'actualité.
La suite vous la connaissez :